Sondage Léger : 85% de la population du Québec affirme que la limite de vitesse acceptable pour les rues où circulent des enfants est de 30 km/h ou moins
À l’occasion de l’étude du projet de loi 48 visant notamment à réviser le Code de la sécurité routière, Piétons Québec a sondé la population québécoise sur leurs perceptions quant aux limites de vitesse acceptables en présence d’enfants et dans les rues résidentielles.
Communiqués de presse | 21 mars 2024
Revue de presse (mise à jour en continu)
Le Devoir - Une majorité de Québécois favorables à une limite de 30 km/h dans les corridors scolaires, selon un sondage
La Presse - 30 km/h en milieu urbain Une idée largement soutenue, selon un sondage
Le Soleil - Les Québécois veulent plus de zones à 30 km/h
TVA Nouvelles - Sécurité routière: une limite de 30km/h dans les rues avec les enfants?
Noovo - Une vitesse à 30 km/h «par défaut» à nouveau réclamée dans tous les quartiers résidentiels du Québec
106,9 - Oui à 85% - Limite de vitesse à 30 km/h dans les zones scolaires
LCN - Le Québec matin (8:10)
Montréal, 21 mars 2024 – À l’occasion de l’étude du projet de loi 48 visant notamment à réviser le Code de la sécurité routière, Piétons Québec a sondé la population québécoise sur leurs perceptions quant aux limites de vitesse acceptables en présence d’enfants et dans les rues résidentielles. Un sondage web effectué par la firme Léger auprès de 1 004 répondants québécois entre le 23 et le 25 février 2024 a permis de constater qu’une grande majorité de Québécois·es (85%) jugent que 30km/h ou moins est la limite de vitesse acceptable dans les rues où circulent des enfants, par exemple dans les corridors scolaires. Selon Piétons Québec, cela justifie une réduction de la limite de vitesse à 30 km/h au-delà des zones scolaires.
« Le constat est clair : adopter une limite de vitesse supérieure à 30 km/h dans les rues où circulent des enfants, notamment les corridors scolaires, n’est plus socialement accepté au Québec. J’invite donc la ministre des Transports et de la Mobilité durable à se saisir des résultats et trouver une solution durable afin de réduire la limite de vitesse au-delà des zones scolaires. Il y a encore trop de rues où la limite de vitesse est supérieure à 30 km/h à quelques mètres d’une école », affirme Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec.
Piétons Québec se désole que le projet de loi 48 ne prévoit aucune mesure pour sécuriser les cheminements des élèves vers l’école. Pourtant, le Plan d’action en sécurité routière déposé par la ministre des Transports et de la Mobilité durable Geneviève Guilbault fait mention de la sécurisation des corridors scolaires.
Les zones scolaires insuffisantes pour protéger les enfants
Les zones scolaires longent les limites immédiates du terrain d’une école primaire ou secondaire et peuvent être étendues au maximum à 50 mètres de l’école en milieu urbain et 100 mètres en milieu rural. Malheureusement, 95% des décès d’enfants et 86% des blessures surviennent hors de la zone scolaire. C’est pourquoi l’ensemble du chemin emprunté par des enfants doit être sécurisé. Dans le même sondage, 78% des Québécois·es jugent acceptable une limite de vitesse de 40km/h ou moins dans les rues situées dans un quartier résidentiel. Pour Piétons Québec, ces résultats témoignent de l’importance de revoir la limite de vitesse actuelle par défaut.
En effet, l’une des propositions présentées par Piétons Québec en commission parlementaire était celle d’abaisser la limite de vitesse par défaut en agglomération de 50 km/h à 30 km/h, à moins de signalisation contraire. Étant donné que la vitesse par défaut à 50 km/h ne semble plus faire consensus, Piétons Québec appelle la ministre à considérer cette proposition dans son projet de loi et de réduire la limite de vitesse par défaut, une solution simple pour créer des quartiers et des cheminements scolaires plus sécuritaires.
« S’il est adopté sans être bonifié, le projet de loi actuel n’aurait ni sauvé Mariia Legenkovska ni Anaïs Renaud, deux enfants décédées sur le chemin de l’école, respectivement à Montréal et à Saint-Flavien, mais en dehors de la zone scolaire. La ministre doit respecter l’engagement qu’elle a pris dans son Plan d’action et agir sur les corridors scolaires », mentionne Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec.
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Renseignements
Noémie Laurendeau
COPTICOM, Stratégies et relations publiques
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nlaurendeau@copticom.ca
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